Le gluten est de plus en plus décrié à l’heure actuelle. Toutefois, difficile de s’y retrouver, entre l’allergie, l’intolérance ou la sensibilité aux protéines contenues dans les céréales. Comment faire la différence, et combien de personnes sont réellement touchées par ces troubles ? C’est ce que nous allons voir.
Allergie, intolérance ou sensibilité au gluten ?
- L’allergie au gluten : il s’agit d’une maladie rare, entraînant des œdèmes, des démangeaisons et des chocs anaphylactiques, parfois mortels.
- L’intolérance au gluten : on parle ici de la maladie cœliaque, une maladie auto-immune s’attaquant directement à la muqueuse des intestins. Les anticorps produits peuvent alors détruire en partie cet organe.
- La sensibilité au gluten : lors de l’ingestion de céréales comme le blé, les personnes sensibles au gluten subissent de nombreux symptômes, comme des diarrhées, des ballonnements, des reflux gastriques, des maux de tête, etc. La sensibilité au gluten peut même conduire à une irritabilité, un état dépressif et des migraines. Contrairement à l’intolérance au gluten, la sensibilité n’entraîne pas l’apparition d’une maladie auto-immune.
Combien de personnes touchées par l’allergie, l’intolérance et la sensibilité au gluten ?
L’allergie au gluten étant une maladie assez rare, difficile à l’heure actuelle de connaître le nombre précis de personnes touchées. En revanche, le pourcentage de la population française sujette à une intolérance au gluten est estimé, entre 1 et 6%. D’ailleurs, on constate que les femmes sont majoritairement touchées. De plus, on estime qu’une personne sur cent serait concernée par la maladie cœliaque, ou intolérance au gluten, en France. À l’heure actuelle, d’après l’Association française des intolérants au gluten, plus de 600 000 Français souffrent de la maladie. Néanmoins, seulement 60 000 d’entre eux sont diagnostiqués, en raison de la méconnaissance de ce trouble.